Programme du Studio de Février 2024
Rédigé par EF - -
Chères spectatrices, chers
spectateurs,
Il est encore temps, au
nom de toute l’équipe du Studio, de vous adresser nos meilleurs vœux pour cette
nouvelle année !
A l’affiche du Studio en
février (vous trouverez le programme détaillé, ci-joint) :
Du 24 janvier au 6 février : HAPPY
TOGETHER de Wong Kar-wai (Hong Kong, 1997, 1h36)
Du 14 au 27 février : THE HAND de
Wong Kar-wai (Hong-Kong, 2004, 2h15)
Du 24 janvier au 6 février : LE LIMIER de
Joseph L. Mankiewicz (Grande-Bretagne, 1972, 2h15)
RÉTROSPECTIVE WANG BING
Du 31 janvier au 11
février : JEUNESSE
(LE PRINTEMPS) de Wang Bing (Documentaire - France / Luxembourg /
Pays-Bas – 2023)
Zhili, à 150 km de
Shanghai. Dans cette cité dédiée à la confection textile, les jeunes affluent
de toutes les régions rurales traversées par le fleuve Yangtze. Ils ont 20 ans,
partagent les dortoirs, mangent dans les coursives. Ils travaillent sans relâche
pour pouvoir un jour élever un enfant, s’acheter une maison ou monter leur
propre atelier. Entre eux, les amitiés et les liaisons amoureuses se nouent et
se dénouent au gré des saisons, des faillites et des pressions familiales.
Présenté en compétition
officielle au festival de Cannes 2023, ce film du maître documentariste chinois
montre à la fois les conditions de travail difficiles mais aussi une jeunesse
joyeuse et pleine de vie.
Du 1er au 13 février : MADAME
FANG de Wang Bing (Documentaire - France / Chine / Allemagne –
2017 – 1h26)
Léopard
d'Or - Festival de Locarno 2017
Veuve depuis plusieurs
années, Fang Xiuying, 68 ans, est née à Huzhou, dans la région du Fujian où
elle travaillait comme ouvrière agricole. Elle a souffert les dernières années
de sa vie de la maladie d’Alzheimer. Après avoir été hospitalisée en 2015, elle
a été renvoyée chez elle pour y mourir, entourée de sa famille. Mais la mort
est longue à venir…
Sur un sujet sensible,
Wang Bing saisit avec tact et subtilité le passage de la vie à la mort.
Du 2 au 12 février : TA’ANG de
Wang Bing (Documentaire – Hong-Kong / France – 2016 – 2h27)
Les Ta’ang, minorité
ethnique birmane, sont au cœur d’une guerre civile à la frontière chinoise.
Depuis début 2015, de violents conflits ont contraint des milliers d’enfants,
de femmes et de personnes âgées à s’exiler en Chine.
Un film d’une vibrante
humanité dans lequel Wang Bing se fait le délicat portraitiste de ces
marginalisés.
Du 7 au 27 février : LA
TRILOGIE D’APU
La “trilogie d’Apu”,
c’est La
Complainte du sentier (très connu aussi sous le titre
de Pather
Panchali, 1955), L’Invaincu (1956), et Le Monde d’Apu (1959),
trois films qui racontent la naissance, l’enfance, l’adolescence, le mariage,
les études, le passage à l’âge adulte et à la paternité d’Apu, né dans une
famille pauvre, au cours des années 1920.
La grande œuvre de
Satyajit Ray, une date dans l’histoire du cinéma mondial, enfin visible sur
grand écran en sublime version restaurée.
LA COMPLAINTE DU SENTIER (1955, 2h05) : du 7
au 13 février
Prix du
document humain Festival de Cannes 1956
Dans une famille pauvre
d’un village du Bengale, arrive un fils nommé Apu. Le garçon grandit auprès de
sa soeur Gurda, qui veille sur lui et lui fait découvrir le monde.
Vendredi 9 février à 20h30, séance présentée
par Laurence Fauré, enseignante.
L’INVAINCU (1956, 1h50) : du 14
au 20 février
Lion
d’or à la Mostra de Venise 1957
Apu a 10 ans et il est
installé avec sa famille à Bénarès. Sur les escaliers qui dominent le Gange,
son père gagne désormais sa vie en lisant des textes sacrés. Suite au
décès inattendu de ce dernier, sa mère décide alors de retourner vivre à la campagne.
Devenu un élève brillant, Apu décroche une bourse et part étudier à Calcutta,
laissant sa mère déchirée par le chagrin.
LE MONDE D’APU (1959, 1h46) : du 21
au 27 février
Calcutta, 1930. Apu rêve
de succès littéraire, mais faute d’argent il doit interrompre ses études et
affronter le monde du travail. Un jour son ami Pulu l’emmène au mariage de sa
cousine. Suite à l’accès de folie du jeune marié, Apu, venu en tant que simple
invité, se voit contraint d’épouser la jeune femme pour lui éviter le déshonneur.
Malgré les difficultés économiques du ménage, ce mariage précipité se
transforme en un profond amour.
Mardi 27 février à 20h30, séance présentée
par Jean-Christophe Leforestier, cinéaste.
Du 7 au 20 février : NOBODY
KNOWS de Kore-eda Hirokazu (Japon,
2004, 2h20)
Mardi 13 février à 20h15, séance présentée
par Youri Deschamps, rédacteur en chef de la revue « Eclipses ».
Dans le cadre du cycle
«Panorama du cinéma asiatique contemporain » :
http://cinema-le-studio.fr/uploads/ImageSite/panorama%20du%20cinema%20asiatique%20contemporain.pdf
CYCLE OPÉRA :
Dimanche 18 février à 18h
/ Projection unique : LA PÉRICHOLE de Offenbach
Opéra bouffe en trois
actes (1868)
Musique
/ Jacques Offenbach
Livret
/ Ludovic Halévy et Henri Meilhac
Direction
musicale / Marc Minkowski
Mise en
scène et costumes / Laurent Pelly
Adaptation
des dialogues / Agathe Mélinand
Décors
/ Chantal Thomas
Lumières
/ Michel Le Borgne
Collaborateur
aux costumes / Jean-Jacques Delmotte
Orchestre
/ Les Musiciens du Louvre
Chœur de l’Opéra National de Bordeaux
Théâtre des Champs Elysée
(2h)
Avec Marina Viotti,
Stanislas de Barbeyrac, Laurent Naouri, Rodolphe Briand
A l’origine, on trouve le
récit de la vie d’une comédienne et courtisane péruvienne Camila Périchole,
lui-même inspiré de Micaëla Villegas dite « la perra chola », qui fut en son
temps actrice et surtout maîtresse du vice-roi du Pérou Don Manuel. Plus « politique
» par sa caricature du pouvoir des hautes sphères que La Vie parisienne, La
Périchole embaume néanmoins de cet esprit immoral et libertin qui ont fait le
succès du musicien. 25 ans après le début de leur collaboration à succès sur
des œuvres d’Offenbach, le tandem Marc Minkowski - Laurent Pelly se reforme
pour mettre en musique et en scène cette satire sociale et politique
saisissante.
Plein tarif : 16€ / Tarif
réduit (- de 18 ans) : 12€
Places disponibles en
prévente au cinéma
Programme du cycle « Opéra
» (de novembre 2023 à mai 2024) :
http://cinema-le-studio.fr/uploads/ImageSite/cycle%20Op%e9ra.pdf
Du 21 février au 5
mars : MES
CHERS AMIS de Mario Monicelli (Italie,
1975, 1h45)
Jeudi 22 février à 20h30, séance unique du film de
Tsui Hark, L’ENFER DES ARMES (Hong Kong, 1980, 1h35) présentée
par l’association Cannibale Peluche :
Hong-Kong, 1980. Une jeune
fille pousse trois jeunes garçons, responsables d’un meurtre, dans une dérive
meurtrière et nihiliste.
Du 28 février au 12
mars : UNDERGROUND de
Emir Kusturica (Serbie, Allemagne,
France, Hongrie, République Tchèque, 1995, 2h44)
Samedi 2 mars à 14h30, séance exceptionnelle de
la version longue (5h16), invisible depuis 25 ans et inédite au cinéma.
Du 14 au 25 février : REWIND
& PLAY un documentaire d’Alain Gomis (France, 2022, 1h09).
Dans le cadre de la 8ème édition
du Festival Piano is not dead, qui se déroulera du 14 au 24 février
: http://pianoisnotdead.fr/
Du 24 février au 9
mars : PAT
ET MAT, un programme de courts-métrages de Marek Benes (République Tchèque, 2014,
40 min)
A découvrir dès l’âge de 3
ans.
Tarif unique : 3,20€
Du 26 février au 10
mars : LA
GRANDE COURSE AU FROMAGE, un film de Rasmus A. Sivertsen (Norvège, 2015, 1h18)
A découvrir dès l’âge de
5/6 ans.
Du 28 février au 12
mars : UNE
HISTOIRE VRAIE de David Lynch (USA,
1999, 1h52)
Bons films !
Cinéma
Le Studio
3, rue du Général Sarrail / 76600 Le Havre
Tel : 02 35
43 64 63
Email
: seineocean@wanadoo.fr
Site
internet : http://www.cinema-le-studio.fr